photos de F. Roth
Lorsque les températures sont négatives, il peut être utile de nourrir les oiseaux de nos jardins, d’autant plus que les tailles souvent sévères des haies bocagères privent les frugivores et granivores de leur principale source de nourriture… Mais comment procéder ?
- Installer une mangeoire suffisamment haute pour éviter la prédation par les chats, dans un contexte relativement dégagé mais avec une solution de repli (arbre ou buisson haut).
- Leur proposer une grande variété de graines adaptées à toutes les tailles de becs. Une mésange, grande prédatrice d’araignées durant la bonne saison, n’a pas les mêmes capacités qu’un grosbec casse-noyaux, granivore (quasi) strict… Les graines de tournesol sont toutefois unanimement appréciées.
- Bannir les boules de graisses contenant de l’huile de palme. Tout comme nous, les oiseaux peuvent avoir des problèmes d’artères ! Eviter les filets, dans lesquels les oiseaux peuvent se coincer les pattes.
- Interrompre le nourrissage lorsque les températures redeviennent positives sur le long terme (généralement, la période propice s’étend de fin novembre à fin février).
- Ainsi que le préconise la LPO, disperser plusieurs petits points de nourrissage peut limiter le risque de propagation d’épidémies, inhérent aux situations de forte promiscuité.
- Ne pas hésitez à prolonger la fourniture d’eau, en hiver pendant les périodes de gel, et en été durant les périodes de canicule (particulièrement important pour les granivores), en utilisant une soucoupe / assiette plate, en hauteur.
IMPORTANT : en hiver comme en été, attention à vos grandes surfaces vitrées. De nombreux oiseaux peuvent s’y cogner et repartir comme si de rien n’était, pour succomber un peu plus tard d’une hémorragie interne. Un lavage imparfait et quelques stickers (ou un rideau) peuvent sauver plusieurs vies ! Ce magnifique couple de loriots d’Europe (femelle devant), une espèce assez typique des forêts humides, a été retrouvé au pied d’une véranda.
